Les mots ne suffisent plus !

les mots ne suffisent plus

N’y-a-t-il plus de Mandela, de Gandhi, de Mère Theresa, d’Albert Einstein, de Rose Kennedy, de Martin Luter King, pour nous éveiller, plus encore nous réveiller, nous inspirer, nous propulser, nous guider, nous enchanter ?

Grandir, mûrir, changer, avoir un état d’esprit plus favorable, devenir meilleur, prendre du recul, être plus positif et serein, plus confiant, retrouver l’estime de soi, tout ce qui relève de l’évolution et du développement personnel est certes pour une grande part une affaire individuelle avec l’objectif d’accéder à une vie plus satisfaisante. Mais c’est une affaire personnelle qui a des incidences et des conséquences à l’échelle collective, humanitaire, planétaire ; un cheminement personnel, une transformation de notre être qui se trouve grandement facilités par la rencontre de personnalités lumineuses et qui montrent la voie, la direction ( la voie de l’éveil) comme Gandhi, Le Dalaï-Lama, Nelson Mandela.

Aujourd’hui je m’inquiète, j’ai beau regarder autour de moi, notre société occidentale est en panne d’inspiration, de sens,  d’espérance, d’humilité, d’élan créateur, de beauté et de sagesse, de merveilleux, de discernement .Et pire encore même si on nous parle de vision, de changement, de renouveau, d’innovation, de défi, de grandeur, de talents ; j’ai l’impression de ne voir que des mots qui sonnent de plus en plus creux et n’enchantent plus personne. A force de les prononcer peut-être auraient-ils même l’effet contraire, un effet de démotivation, de fatalité, de résignation, d’immobilisme avec le doute aussi que ceux qui les formulent de manière réitérée ne cherchent pas au final, eux-mêmes, qu’à se rassurer, à afficher de belles valeurs,  voire se convaincre.

Je ne vois plus ces hommes et femmes, d’éthique et de confiance, porteurs de valeurs authentiques, d’inspiration, d’engagements, de mobilisation, de rassemblement, de bienveillance, héritiers du sens et du sel de la vie.

Ces guides de lumière appartiendraient-ils à une source en voie de tarissement ?  Les fondements et fonctionnements  actuels de notre société qui prônent la performance, l’excellence, la concurrence, l’égo, la consommation, le pouvoir, le culte de l’individu, le culte de l’argent seraient-ils un frein à l’émergence d’authentiques et d’éthiques leaders, bien loin du « diviser pour mieux régner » ?
Notre société serait-elle en manque de modèles qui ouvrent la voie ?  Sans des hommes ou des femmes de bonne volonté de la trempe de Nelson Mandela les mots «  motivation, énergie, espoir, foi, ressources, talents, confiance, reconnaissance, rassemblement » ne seront et resteront que des mots. Or l’heure n’est plus aux mots, il s’agit de FAIRE, de faire ensemble pour œuvrer à un monde meilleur.

Le miracle

Une citation à méditer : « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire ». Albert Einstein

Ce soir, le 25 Octobre 2015, je vous invite à vous nourrir pleinement des beaux moments de joie, de force, d’espoir, d’union, que nous livre le film « Invictus » de Clint Eastwood. Avec Morgan Freeman et Matt Damon.Sorti le 13 janvier 2010.

https://youtu.be/PEO6-fe9qPA

– A partager, à voir et à revoir sans modération.

« Je suis le maître de mon destin, je suis le capitaine de mon âme ».

Etre le capitaine de sa vie

Etre le capitaine de sa vie

Une réflexion au sujet de « Les mots ne suffisent plus ! »

  1. Vain cliquetis des mots qui ne veulent plus rien dire, qui n’ont pas de sens en ces temps chaotiques.
    Où vont les mots que l’on a prononcés avec amour, avec notre âme, avec notre désir de vivre, notre désir de participer au monde des vivants.les peurs s’envolent avec les mots, il faut les nommer,les mots ont toujours une destination, ils aspirent à un autre regard.
    Il ne s’agit pas de chercher « le bon mot », mais le mot qui nous vient du cœur, le mot fort, le mot spontané qui sait vous délivrer de vos pensées médiocres ou négatives.
    si la poésie avec ses mots s’adresse directement à l’âme, elle SERA toujours plus forte que les horreurs, les tsunamis, les cataclysmeS,
    c’est pourquoi elle traverse le temps.
    Nous ne savons plus parler, on se réfugie dans le silence, silence parce qu’on ne sait plus que dire, s’investir, se positionner, on laisse dire et on ne plus se relier à l’autre, au monde, à son environnement même.. car les mots éclaircissent la pensée, et favorisent certains comportements.
    Nous n’avons pas oublié notre enfance où nous écoutions avec ferveur des berceuses, des comptines, que nous avons-nous-même transmises à nos enfants, ce qui est beau et tendre à la fois défie les âges et la mémoire. Mélodies apaisantes, nous entraînaient dans le rêve, la creativité, l’imagination. musique des mots, qui élargit la conscience de ce que nous sommes, de ce que nous voulons être, de ce que nous voulons vivre ; les mots parlent directement au cœur, la sensibilité, musique et poésie des mots qui alors, s’entrelacent et se complètent dans une danse qui nous sublime et nous emporte,dans un au-delà, au-delà de quoi ? nous rêvons, et oui, d’un autre monde, où tout ne serait que lumière, force et beauté.,
    Mais pourquoi ne pas rêver, en s’emparant du Verbe, de la parole, avec un autre langage choisi, mesuré, harmonieux, tel les notes de musique qui s’entendent entre elles dans une profonde harmonie . qui projette les sons, les rythmes qui nous parle directement , élargit le champ de nos pensées, affine la sensibilité, dans l’abandon,
    Caresse, tendresse des mots, qui ne peuvent que nous réconcilier avec nous-mêmes et le monde, avec la vie, cette vie dont nous sommes les auteurs en partie, et les acteurs, dans ce monde qui bouge, s’essouffle, qui souffre, et pourtant dont la beauté nous électrise, nous rend brutalement silencieux, car là nous pouvons respirer, s’écouter, s’émouvoir devant la Beauté , devant cette ’harmonie, ce merveilleux que l’on voudrait atteindre,.
    OUI , n’hésitons pas à dire, raconter, chanter, pleurer et rire avec les mots qui se sont perdus, déformés, amoindris au fil du temps qui passe.
    Mourir c’est ne plus communiquer, c’est devenir une vieille coquille inutile, c’est ne plus combattre l’ennui, la détresse, la précarité dire, exprimer ce que l’on ressent de positif, voire de négatif
    Soyons bienveillant avec nous-même, ranimons la flamme qui s’est éteinte dans nos yeux, et qui a disparu sous le poids de l’accablement.
    Vivre ce n’est pas laisser mourir ou se laisser mourir d’une certaine façon, mourir de peur, d’indigence, de chagrin , d’ennui, de paresse, qui laisse place à l’errance, la fuite, la crainte, la haine, le rejet, les non dits, l’hypocrisie, ne rien dire et laisser dire..
    Le verbe, le logos, celui de l’esprit, du Divin, pourquoi l’avons-nous oublié, parce que nous avons perdu l’essentiel, l’essence-ciel, nous ne prenons plus le temps de regarder, méditer, aimer, se regarder les uns les autres,
    Essayons, ne serait-ce que l’espace d’un instant, et déclinons ces mots qui font vivre, ces mots innocents et rafraîchissants, confiance, amour, justice, liberté courage, enfant, bienveillance, des mots de fleurs dont on ressent toujours le parfum.
    Que de mots me viennent à l’esprit, je vous laisse le soin de les trouver,

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